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Coaching et sobriété énergétique
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, SANTÉ AU TRAVAIL
Moins d’énergie extérieure pour plus d’énergie intérieure
La situation climatique actuelle et future aura un impact indéniable sur l’emploi et la qualité de vie de tous, à différents niveaux.
L’heure n’est malheureusement plus à l’évitement d’une catastrophe climatique. L’adaptation de l’espèce humaine face à cette crise et la limitation de son impact sur le climat par des mesures drastiques, tant que faire se peut, est inévitable.
Trier ses déchets et consommer local ne sont qu’une infime contribution au problème climatique que nous devrons vite traiter pour les générations futures. Poser des éoliennes ainsi que des panneaux solaires ne résoudra pas non plus la tendance de l’homme à consommer toujours plus, et ne fera pas baisser la libération de carbone dans l’atmosphère.
Le passage d’un niveau de vie occidental très confortable (dépassant de loin les capacités de la planète en terme de ressources et de pollution) à un niveau de vie acceptable pour la planète sera extrêmement difficile. A la clé, un nombre conséquent d’inconforts et de renoncements (tourisme, transport en avion, denrée rares ou exportées, etc.) seront au menu.
Les informations sur le sujet sont accessibles et je vous encourage à vous tenir au courant et comprendre le phénomène dans sa globalité. Je ne peux que vous recommander de suivre Jean-Marc Jancovici à ce sujet pour avoir une idée claire à ce sujet.
Que puis-je y faire ?
Globalement rien, certes… ou presque.
En tant que coach et intervenant dans le domaine de la santé au travail, je me suis demandé comment je pouvais contribuer, à mon échelle, et apporter ma modeste pierre à l’édifice de la tâche colossale qui nous attend.
Je reste convaincu comme certains que le salut ne réside pas ou alors très peu dans les solutions technologiques.
Le problème du climat est étroitement lié à la consommation d’énergie qui augmente sans cesse dans une économie sans limites. Or notre planète est limitée, fragile et c’est ça le problème, ce que peu d’économistes comprennent ou veulent comprendre.
La solution inévitable consistera à adopter un ensemble de mesures pour baisser drastiquement notre consommation énergétique, ce que nous appelons communément « sobriété énergétique », à tous niveaux, y compris individuellement.
Traquer et diminuer notre consommation dans tous les domaines de la vie quotidienne deviendra à terme un réflexe, tout comme se brosser les dents chaque matin. Renoncer à un confort technologique de distraction et réduire ses loisirs seront une nécessité malheureusement incontournable, d’où l’incroyable difficulté de la plus part des gens à adhérer au concept.
Notre cerveau n’aime pas perdre ses acquis et tente par tous les moyens de les conserver en adoptant des pensées magiques et des croyances en un monde meilleur et infini, celui du tout et tout de suite.
Nous voulons tout savoir, immédiatement et peu importe l’utilité de l’information, à tel point que notre cerveau se décharge de sa mémoire en la déposant sur des serveurs friands d’énergie aux quatre coins du globe. Avons-nous réellement besoin de produire du carbone pour connaître l’âge de Georges Clooney, ce soir, assis à notre table de restaurant? A ce titre posons-nous à chaque fois que nécessaire la question suivante : Ai-je un besoin vital de connaître cette information ? Que va-t-elle m’apporter dans mon quotidien ? Nourrit-elle mon cerveau ou mon ego ?
Moins de smartphone et d’heures passées à regarder des films en streaming va-t-il, par exemple, réellement plonger les individus dans l’angoisse ou au contraire leur donner le temps de passer des moments ensemble, de se réunir et de vaquer à des occupations plus nourrissantes intellectuellement ?
Oui, des gens vont coloniser Mars, cela prendra des milliers d’années sur place pour rendre la chose viable, et des millions pour terraformer cette planète. En attendant, ceux qui ne seront pas partis seront là, sur terre et leurs générations futures aussi, avec le devoir de tout faire pour corriger le tir et s’adapter, puis progressivement améliorer les conditions de vie.
Et donc que puis-je faire dans mon cabinet en tant que coach ?
Et bien accompagner petit à petit les individus vers ce changement, leur donner envie de prendre les devants car je suis convaincu que la sobriété énergétique ne rime pas forcément avec douleur. Au contraire, je propose de saisir l’occasion de renouer avec son humanité et enfin de se retrouver dans un but commun constructif.
En résumé, mon rôle dans cette histoire sera d’accompagner les individus désireux d’agir dans ce sens vers un niveau d’existence favorisant la préservation de la vie tout en encourageant la redécouverte de l’humain en soi et tous les potentiels y relatifs.
Passer du temps avec les siens et participer à la communauté suite à la décision de renoncer aux voyages en avion, par exemple, aura-t-il un impact positif sur chacun pour appréhender les changements futurs ? J’en suis sûr et cela demandera des efforts colossaux mais salutaires écologiquement et socialement pour certains.
L’ego émetteur de carbone
Je suis convaincu que le confort est avant tout un état qui provient du plus profond de soi, s’affranchissant ainsi des acquis matériels superflus. Notre ego et notre peur de ne pas exister l’ignorent malheureusement, ces maux subviennent à leurs angoisses en capitalisant des biens de consommation non essentiels. On en parle depuis la nuit des temps dans bien des écrits, inutile de réinventer la roue.
Je remercie Antoine Giraldi pour sa précieuse conférence sur la sobriété énergétique, ainsi que Jean-Marc Jancovici pour rendre accessible au commun des mortels dont je fais partie les enjeux autour du climat et de l’énergie dont il est l’expert.