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Va-t-on être obsolète dans le travail de demain? L’humanité au quotidien (suite)

Serons-nous obsolète?

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, SANTÉ AU TRAVAIL

Face à un monde économique qui évolue extrêmement vite et à une concurrence qui s’accélère, la nature de l’emploi a de grandes chances de changer elle aussi. Et c’est là que l’humanité qui est en nous doit à tout prix s’exprimer afin de guider ces changements vers quelque chose de durable, en se posant les bonnes questions. 

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’humanité dans le travail. A l’aube des progrès techniques, notamment dans la digitalisation et l’automatisation des processus, le facteur humain est questionné sous différents aspects.

Il y a cependant une chose immuable que le progrès pourra difficilement combler dans l’économie du futur. Les individus auront toujours besoin de lien social. Je reste fondamentalement convaincu que les entreprises qui feront la différence demain seront dirigée pour et par des humains qui auront choisi d’œuvrer dans ce sens. 

L’avenir du travail sera totalement différent pour chacun de nous, à l’heure où les technologies permettent de remplacer l’activité humaine dans l’industrie et les prestations de services. 

Ce futur sera-t-il bénéfique pour l’humanité ? Rendra-t-il les individus meilleurs ? La balle est dans notre camp et pas uniquement dans celui des multinationales.

Va-t-on être obsolète….

La question soulève tant de choses sous tellement d’angles différents qu’il faudrait toute une bibliothèque d’articles sur le sujet pour y répondre. Ce qui est sûr, c’est qu’une remise en question personnelle s’impose pour faire face aux changements qui s’opèrent dans notre société. Rester sur son canapé à scroller du contenu promettant monts et merveilles ne va surement pas nous aider à rester dans la course. Il faudra tôt ou tard se secouer et agir pour soi et pour la collectivité.

Ce que nos mains façonnaient et ce que nos cerveaux cherchaient à résoudre feront pâle figure, d’ici quelques années, en comparaison des possibilités infinies de l’intelligence artificielle. Et quand je dis quelques années, je veux parler de 4-5 ans, pas plus. 

Aucun d’entre nous n’échappera à cette avancée. Nous en connaissons d’ailleurs déjà quelques avant-goûts, notamment avec la venue des aides décisionnelles assistées par des algorithmes de plus en plus efficaces (recrutement, opérations boursières, publicité, médecine, etc.) ainsi que dans l’automation des processus mécaniques (chaines de montage, CNC, appareils de diagnostic, etc.). 

Depuis quelques années, notre quotidien est assisté par une technologie qui nous rend de précieux services, notamment en gain de temps et en efficacité. Par exemple, ce qui prenait deux semaines de recherches en bibliothèque il y a 30 ans, ne demande aujourd’hui que 30 secondes depuis presque n’importe où. Tout est là pour permettre à l’humain d’évoluer vers une meilleure version de lui-même, rapidement, efficacement.

Mais vers quoi voulons-nous aller ? 

Tout est techniquement à portée de main pour résoudre les grands problèmes de l’humanité, que cela soit la guerre, la famine, le climat et d’autres soucis quotidiens. Pourtant, nous continuons à voguer à contrevent en créant de nouveaux gadgets en tout genre qui alourdissent le navire et qui vont finir un jour par le faire sombrer. Nous inventons alors d’autres gadgets plus performants pour retarder ce naufrage, et ainsi de suite, sans prendre le temps de se poser les bonnes questions… de se poser des question tout court parfois… . Et il est plus que tentant de reporter la responsabilité à l’extérieur de soi.

Or, chacun vit dans un confort privilégié. Certes, nous devons le mériter quotidiennement par le biais d’un travail parfois vécu comme pénible et par toute une série d’obligations administratives complexes, mais nous nous en accommodons très bien et, grand dieux, pas d’imprévus s’il vous plaît.  En réalité ce cocon anesthésiant nous prive d’un bonheur véritable, de joies partagées et surtout de sens.

Nous sommes les seuls responsables de cette situation, à titre individuel, car a un moment donné nous avons accepté l’idée de troquer notre inconfort de l’inconnu contre un bonheur facile et instantané, posant en même temps nos cerveaux de côté au profit d’un prêt-à-penser coloré et accessible de partout, quitte à travailler au-delà de nos valeurs. Et c’est en consommateur affamé, l’écran tactile au poing, que nous évoluons dans un sillon rectiligne qui nous conduira à une retraite méritée.

Alors oui, dans une certaine mesure, sous cet angle, nous sommes déjà obsolètes face aux capacités supérieures de la « machine ». Non pas parce que nous sommes incapables de la maîtriser (ça viendra dans un deuxième temps), mais bien parce que chacun d’entre nous, aussi anonyme soit-il, en fait une utilisation immature et centrée sur le profit, omettant ainsi toute précaution d’usage, à petite et large échelle. Et cette utilisation compulsive finira de nous isoler si nous n’opérons pas de temps en temps un questionnement de fond. Ce questionnement, ce n’est pas aux GAFA ni à UBER de se le poser, mais aux milliards de cellules connectées qui font vivre ces grands organes technologiques, à savoir nous-mêmes. 

De quoi ai-je vraiment besoin pour être heureux au travail? 

Est-ce que mes plus beaux souvenirs sont forcément liés au progrès, à des avantages et à des possessions ? Quid des moments passés entre collègues, entre amis, au sentiment d’être utile ou alors d’apprendre quelque chose de/à quelqu’un ? 

Au final, nous avons besoin de très peu de chose si l’on se centre sur ce qui est fondamentalement important pour soi. Les entreprises qui misent en parallèle sur un développement des compétences humaines auront une longueur d’avance, car ce « peu de chose » est le principal garant du degré d’engagement dans l’activité. Si les processus automatisés donnent une illusion d’efficacité, l’humain reste un être social. Il cherchera tôt ou tard à privilégier l’interaction humaine dans ses affaires, qu’il soit client ou prestataire.

Qu’ai-je envie d’apporter au monde ? Qu’est-ce que j’attends de celui-ci ? Est-ce que mon activité professionnelle est utile à la collectivité ou alors profite-t-elle des individus ?

Chacun de nous a la responsabilité morale de se poser ces questions et d’œuvrer chaque jour pour améliorer son quotidien car chacun de nos choix va orienter notre course vers notre bonheur ou notre malheur. Les opportunités de reconversion seront importantes et de nouveaux jobs ne cessent d’apparaître sur le marché du travail. Ce qui compte est l’importance que l’on donne à ses valeurs et que celles-ci s’inscrivent dans quelque chose de durable.

Oui, le travail de demain n’aura rien à voir avec celui d’aujourd’hui. A nous de décider comment nous allons l’accueillir et quelles institutions, en tant qu’individu, nous choisirons de nourrir pour garantir un futur à une humanité épanouie. C’est ce qui définira notre obsolescence ou non.