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Comment affiner ses projets et garder un bon focus pour réussir ?

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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, SANTÉ AU TRAVAIL

Sans objectifs de vie clairs nous sommes perméable aux projets des autres. Nous allons être davantage influençables et cela n’a rien à voir avec l’inspiration. 

Ce n’est pas dangereux en soi, mais la dérive trop importante dans le courant du farniente intellectuel nous éloigne du rivage et nous perd dans les remous de la honte du temps perdu. 

Divers écueils sont possibles dans le cheminement de son existence, en voici quelques-uns :

Se former sans but

Nous avons suivi les conseils de nos parents ou de proches sans avoir pu prendre le temps de réfléchir à ce qui nous animait vraiment. Nous n’avons finalement pas appris à jardiner nos valeurs, et nos potagers ont l’allure de terrains vagues. Nous alignons des formations sans vraiment savoir ce que nous voulons devenir et finissons, selon nos papiers, par atterrir dans des clapiers dans lesquels nous vivons comme des lions en cage.

Vivre dans l’ombre de quelqu’un 

Combien de personnes ont accepté de déménager et de changer de vie pour la réussite de leurs conjoint/e en oubliant de s’intéresser à leurs propres besoins ?

Le évènements de vie nous amènent parfois à vivre en marge de la carrière d’un proche, et nous font perdre progressivement de vue nos valeurs et nos désirs profonds de réalisation de soi au profit de l’autre. Le passage de l’ombre à la lumière est parfois douloureux, lorsque nous reprenons les rennes de notre destinée.

Attendre que les portes s’ouvrent

Nous pouvons aussi  traverser la vie comme si nous étions dans une salle d’attente dans laquelle nous patienterons sagement dans l’espoir qu’un individu ouvre une porte et nous annonce : « c’est votre tour ! Bonne réussite, bravo ! ». Hélas, personne ne viendra à nous, c’est notre responsabilité d’avancer. pour grandir il faut se lever, vaincre la peur et essayer diverses poignées, quitte à enfoncer les portes pour les franchir. 

Faut-il forcément avoir des buts dans sa vie ?

Je vous rassure chers explorateurs, très rares sont ceux qui dès le départ savent exactement où ils veulent aller. Trouver sa voie est une affaire de patience, de réflexion mais aussi d’actions et d’acharnement. Trouver sa voie, c’est peut-être aussi apprécier celle que l’on a tracé jusqu’à présent. L’important dans tout cela est d’oser affronter son propre regard sur le chemin parcouru et le rendre beau.

Pour ceux qui se réveillent, l’étape est parfois douloureuse. Le sentiment d’avoir gaspillé des mois, des années peut être déprimant, mais sachez qu’il ne s’agit pas de temps perdu. Ces longues périodes sont de grandes cuves de maturation durant lesquelles votre esprit a pu évoluer à son rythme. Dans ces eaux stagnantes dorment des dragons qui attendent qu’on les réveillent, peu importe ce qui s’est passé durant ce temps, ils sont une somme d’expérience intime précieuse, prête à l’emploi.

Après l’apitoiement, vient le moment de se ressaisir

Courage, car il n’y a rien d’insurmontable que votre esprit n’est en mesure d’endurer. Soyez indulgent avec vous-même, réfléchissez posément.

Grâce à votre carnet de bord (que vous avez récemment acheté n’est-ce pas ?) qui s’est rempli au fur et à mesure, vous avez défini où vous voulez aller. Comment ? Ce n’est pas encore fait ? Et bien qu’attendez-vous ?

Projetez-vous dans 1 ans, 2 ans…5 ans. Notez ce que vous aurez-vous accompli dans ce laps de temps, identifiez les victoires que vous aurez célébrées comme si vous y étiez et notez les. Puis, méticuleusement, inscrivez les petites étapes que vous aurez réalisé pour y parvenir. Grâce à ce rétro-planning votre parcours sera jalonné à votre échelle.  Inutile de se fixer un objectif lointain et inatteignable. Sans petites victoires intermédiaires, il y a peu de chance qu’on l’atteigne.

Lorsque vous décomposez votre réussite en petites étapes, cela vous permet de la rendre accessible et multiplie les occasions de fêter les succès. Une montagne ne se gravit pas en un seul pas. A la bonne heure ! Vous voilà réveillé et prêt à changer.

Chaque jour, fixez-vous trois objectifs réalisables qui vous rapprochent de vos buts.

Le focus se travaille jour après jour, et le premier pas, celui d’oser faire une halte pour ouvrir les yeux est le plus important. 

Le matin, notez trois challenge ou trois tâches qui vous permettent d’atteindre vos victoires intermédiaire. Une fois réalisées, ne les effacez pas, gardez-les pour quand vous aurez le sentiment de ne pas avancer. Vous contemplerez alors la quantité de choses que vous aurez accompli.

Vivre dans un rêve est parfois mieux que de risquer un échec…

Oui… jusqu’au regret de ne pas avoir essayé. Le bonheur est douloureux au tout début car il impose un mouvement, une sortie de zone de confort avant de l’éprouver pleinement. Et croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle!

Un rêve c’est un projet sans actes dit-on. Nous restons immobile parce que notre cerveau n’aime pas prendre de risque. Il s’invente des excuses et parfois même trouve des excuses aux excuses. 

Sachez qu’il n’y a pas besoin de partir dans un ashram en Inde pendant deux mois pour évoluer intérieurement, car tout petit risque du quotidien est un rite initiatique qui vous rapproche de vous-même. 

Chaque prise de parole sous stress, chaque prise de position et autres affirmations de ses propres valeurs vous poussent à vous connaître d’avantage et vous aimer. 

Le focus, finalement

Certes, tout nous intéresse. Plus nous discutons avec des passionnés, plus les occasions de dévier de notre trajectoire sont grandes. Sans focus, il est impossible d’avancer. Il est donc impératif de savoir où l’on veut aller précisément et tailler le buisson jusqu’à garder un ou deux rameaux. Ce processus nécessite un gros travail en amont et demande d’y revenir fréquemment. Osez dire « non » à ce qui vous détournerait de votre cause est vital. Fixez-vous un rendez-vous hebdomadaire pour faire le point dans votre carnet de bord et ajuster le cap au besoin.

Et je ne le dirai jamais assez, fêtez vos victoires, aussi petites soient-elles !