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J’ai pas le temps ! (Et autres excuses de merde)

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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, SANTÉ AU TRAVAIL

Si vous aviez une baguette magique, quelles seraient les trois premières choses que vous feriez avec, à supposer qu’elle ne marche que pour vous ?

Que cela soit dans le cadre de la santé au travail ou durant ma pratique de coach, j’obtient souvent ce genre de réponses lorsque je pose la question ci-dessus : 

Je ferais autre chose dans la vie.

Je passerais plus de temps pour moi.

Je resterai en bonne santé.

Jusque-là, tout va bien. Le génie peut rentrer dans sa lampe et la fée retourner se mettre au chaud en mode peignoir et paillettes enchantées. En réalité, pas besoin de baguette magique pour des souhaits de ce genre. En posant cette question, nous autorisons simplement la personne à sortir la tête du guidon et révéler ce qui compte réellement pour elle. J’obtiens rarement des voeux liées à des fortunes colossales et encore moins de demande de télécommande magique pour faire disparaître les abrutis sur terre. Remarquez qu’il y a le risque de disparaître soi-même si on l’utilise, un peu comme si un marin qui allumait ses cigarettes à une bougie… . Bref, c’est généralement sur ces besoins simples, exprimés, que démarre et s’étoffe le travail. 

Vient alors tout un ballet d’excuses et de raisons « logiques » (raclement de gorge) dont l’objectif, pour la personne, est de se maintenir coûte que coûte dans son état initial, qu’il soit neutre ou hautement inconfortable. 

C’est que notre cerveau, voyez-vous, est vorace en oxygène et en carbone. Du coup il cherche à économiser un maximum d’énergie pour sa survie. Cela est dû à un probable héritage de nos ancêtres lointains qui devaient durer longtemps avec un silex, deux chicots et trois brindilles. Donc voilà, changer et réfléchir différemment consomme énormément de carburant. Alors pas question de modifier ses habitudes, même si celles-ci limitent l’individu et l’empêche de grandir, quitte à opter pour des stratégies sournoises !  En voici trois parmi toute la palette mitonnée par nos neurones.

L’excuse à notre inaction

Justifier son état et son inaction par une excuse a pour vocation première d’orienter la source du problème hors de soi et ainsi de rester dans l’attente d’un changement extérieur… qui ne viendra « heureusement pas », pour le plaisir de notre cerveau écolo.

Parmi les excuses les plus employées, il en est une qui gagne la palme : le manque de temps. « J’ai pas le temps », « c’est trop tard », « j’ai trop de choses à faire »… autant d’excuses qui verrouillent toute possibilité d’agir, sans discussion possible.  Le temps passe certes, il s’écoule comme un fleuve pour tout le monde. Il s’agit de savoir si nous désirons y naviguer en bouée, en kayak ou en bateau de croisière, un verre de champagne à la main. L’image est triviale mais tellement juste. Car ce qui compte c’est de choisir et de ramer jusqu’à l’obtention de ce qui nous parle.

Différer l’action, procrastiner

Nous pouvons aussi différer l’action en supposant que, une fois telle ou telle période passée, nous pourrons enfin nous consacrer à nos objectifs. « Après les vacances scolaire… je me mets à y réfléchir, « , « une fois que les enfants seront partis de la maison… je referais une formation », « lorsque ça ira mieux… je pourrais enfin penser à moi »… sont autant de stratégies pour maintenir nos désirs à l’état de rêves, c’est à dire de projets sans actes. De plus on se dit qu’on va le faire et en même-temps nous sommes rassuré de ne pas y être… un « fromage et dessert » du mental en somme. Mais voilà, une fois la période d’attente passée et que vient le moment de s’y mettre, nous trouvons d’autres périodes à attendre et alignons celles-ci jusqu’à ce qu’il soit effectivement trop tard. Et notre cerveau, champion de l’épargne carbone jubile, nous laissant errer sur la route du remord.

Les croyances limitantes

« Je ne suis pas à la hauteur », » j’ai jamais réussi à aller jusqu’au bout », « j’ai pas assez confiance en moi », « il me manque du courage »… autant de formules rituelles appelées croyances limitantes qui composent le prêt-à-porter de la mode passive. C’est que le courage et la confiance en soi se travaillent et se construisent au delà de la simple lecture d’ouvrages sur le bien-être. Il est question de réussites quotidiennes modestes, de pas de fourmis qui laissent de petites empreintes colorées, un véritable pointillisme de l’âme que seul un recul averti permet de contempler. 

Certes c’est « difficile », mais voilà encore une excuse qui plombe l’atmosphère. Baisser les bras parce que c’est difficile revient à signer son arrêt de vie pour embrasser le chemin d’une bien morne errance. 

C’est que j’en ai vu errer des gens jusqu’à leur dernier souffle, après des dizaines d’années à repousser au lendemain leurs rêves et leurs désirs, jusqu’à leur dernière minute. Et leurs regrets de mourants n’étaient pas beau à voir, foi d’ancien soignant.

Pas besoin de soulever des montagnes. A l’heure où l’information s’obtient le cul posé sur nos chaises, distillée par la fibre optique et les smartphones, nous pouvons quasiment tout faire et tout apprendre. Mais faut-il encore le « faire » et réfléchir à une stratégie pertinente. 

Alors je vous pose la question, si vous aviez une baguette magique, quelles seraient les trois premières choses que vous feriez avec, à supposer qu’elle ne marche que pour vous et que tout est possible?

Et qu’est-ce qui vous empêche de commencer maintenant votre changement, un pas après l’autre?